Revue de Presse du 27 Février 2024 : Triste ministre … 

Notre époque est fabuleuse, déroutante parfois mais toutefois pleine d’histoires qui défient la raison, entre autres … 

Imaginons des agriculteurs très en colère qui bloquent des autoroutes, et autres  chemins d’accès à des routes, commettant ainsi une entrave, à la circulation de quelques  travailleurs, parfaitement illégale et répréhensible …

Imaginons encore un ministre de l’intérieur qui n’envoie pas les forces de police dans le but de rétablir le droit républicain …

Cependant, le plus difficile à imaginer reste à venir ; ce sera un premier ministre nouvellement promu qui viendra casser une croute parmi les agriculteurs …

Un des chefs de gouvernement des plus communiquant de notre histoire, mais pour qui le droit n’est pas une priorité puisqu’il peut participé à des blocages et dire qu’il sait comprendre les bloqueurs et presque les féliciter pour ce qu’ils font ; impensable …

La cause de la révolte agricole réside essentiellement dans le fait que les agriculteurs ne peuvent vendre ce qu’ils produisent à des tarifs capables de faire concurrence à la production venant de l’étranger …

La raison de ce déséquilibre provient principalement du fait que nos braves agriculteurs et éleveurs sont contraints par une réglementation environnementale que n’appliquent pas les autres nations de l’UE …

Pour le président, caché derrière son premier ministre, l’alternative était la suivante : une Première solution : ne pas changer des réglementations préservant les agriculteurs, la petite population des campagnes et notre environnement ; ceci impliquant de faire cesser l’arrivée de certaines productions étrangères …

Seconde solution : faire sauter la réglementation environnementale actuelles pour que les agriculteurs puissent polluer et ainsi concurrencer d’autres pollueurs étrangers …

Un gouvernement, et surtout un président qui s’étaient annoncé très écologiste pour devenir président, devaient préférer une solution protégeant l’environnement, la nature, la personne, les enfants des campagnes, les éleveurs et agriculteurs ; mais incapable de mettre en suspens sa politique au service de la finance, il préféra une fois de plus garder le cap de l’ultra libéralisme de l’UE … 

 

 

 

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