Revue de Presse du 27 Mars 2025 : Regarder la beauté ... 

Notre espèce, en ces premières pensées, par les chemins escarpés et un peu difficiles de notre histoire débutante, aimait la clarté …

En effet, l’évolution l’avait bien équipée, cette humanité en puissance possédait la capacité de capter les fluctuations de certaines fréquences électromagnétiques et de    les transformer en nuances de différentes teintes …

Ainsi équipé, nous pouvions traverser du regard cette belle et étrange transparence de l’espace alentour et lointain, lorsqu’il était éclairé … 

Toutefois, chaque soir, cet espace laissait ces belles nuances de bleus pour se parer d’une teinte assombrie, pleine de secrets, difficiles à saisir, dangereuse …

Avant le retour incertain des matins, durant ces longues nuitées de repos et d’attente, d’inquiétude et de crainte, les pensées et les regards de l’humanité, parfois, savaient se lever pour voir loin vers l’espace des hauteurs …

Les premiers regards sapiens se posaient dans la brillance de quelques attirantes illuminations fascinantes, intrigantes …

La voute céleste allumait ces étoiles en scintillements délicats et déplacements réguliers, ils semblaient indiquer un savoir, une source, des cheminements par lesquels la nature était passé pour nous déposer ici …

Et dans ces regards pleins de grandes interrogations a commencé l’idée de religion ; pas celle des interdictions, des pouvoirs masculins, de la mise à l’écart des femmes, de l’endoctrinement forcé des enfants : celle du savoir et de la beauté …

Depuis ces premières contemplations célestes, quelques très longs millénaires de pensée et de raison sapiens nouvelle se sont écoulés et nous avons compris le sens profond de l’intensité des regards de nos ascendants 

Nous venons des étoiles, de cet ailleurs caché, presque secret …

Les pouvoirs des princes, alliés à de prétendues religions, se sont battus pour barrer la route au savoir et à la science ; pour conserver ainsi une humanité ignorante de sa beauté, de son intelligence …  

Nous pensions que la raison avait révoqué les pouvoirs dogmatiques ; ils semblent pourtant revenir, parfois investis par le peuple, nous réapprendre le dogme de l’ignorance ; celle de la transformation des réalités, de la négation de l’histoire et de la science, celle dans laquelle les récits ne sont qu’un imaginaire servant la dictature …

La lutte et le refus de ces dictateurs de la pensée restent indispensable, intactes …