Revue de Presse du 24 Février 2018 : De la pub bien grasse ...

Les statistiques de l’Insee sont là, implacables ; nous grossissons … Toutefois, de même que pour trouver un emploi ou pouvoir financer des études longues, nous ne gonflons pas égalitairement …

Inégalité géographique d’abord : l’Est et le Nord voient ses habitants prendre du gras plus fortement que

l’Ile-de-France et les régions méditerranéennes …

Socialement ensuite : les ouvriers et les agriculteurs grossissent plus, et plus rapidement que les cadres et les professions intellectuelles supérieures …

Le niveau d’étude encore : pour mille individus peu diplômés, 156 seront dodus à l’accès contre 55 seulement pour    les diplômes d’études supérieures …

Pour les inégalités entre les pauvres et les riches, les différences de poids sont un peu plus compliquées : le pire étant d’être une femme pauvre, à taille égale, la femme pauvre pèse 2,5 kg de plus de celle appartement à la classe sociale la plus haute ; mais étrangement cet différence s’inverse pour les hommes qui pauvres sont très légèrement plus maigres que les gros riches …

Il eut été sensé de s’attendre qu’un gouvernement qui se veut être en marche fusse plus sévère que les précédents en matière de publicité en faveur des produits alcoolisés, gras et trop sucré … Car la marche, tant en politique que par les chemins, participe d’une certaine modération alimentaire …

Mais le libéralisme économique a ses dogmes et ses règles : contraindre l’entreprise à sortir de ses publicités ce qui fait grossir les enfants et les adolescents ne serait-il pas   un retour au communiste ; l’état libéral n’intervient que pour sauver les banques …

En résumé, une partie de la planète gonfle pendant qu’une autre est affamée ; et la partieriche de cette planète, au lieu de penser au partage, prévoit la construction de hauts murs pour empêcher les maigres de venir manger un peu dans les belles gamelles pleines des nantis …

 

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