Revue de Presse du 29 Novembre 2018 : Détresse et indignité … 

Nous voilà bien, un mouvement inorganisé bloque nos routes et défile dans les rues de nos villes, ils sont habillés du gilet de secours qui signifie les pannes, la détresse des  bords des routes, ils viennent d’un peu partout et, idéologiquement, ne savent pas, ne savent plus, vraiment d’où ils viennent dans ce dédale glissant des campagnes électorales faites de promesses et de discours où le plus beau parleur est le meilleur …

Petit peuple des plus pauvres à qui l’état fait supporter le cout d’une prétendue diminution de la pollution pendant que volent les avions, naviguent les paquebots et que brillent les affichages publicitaires … Petit peuple arnaqué qui a cru le beau discours, qui pensait que ce président-là pouvait le sauver par une meilleure répartition des richesses, par des impositions plus équitables …

Qui a cru qu’en donnant plus d’argent à l’entreprise celle-ci embaucherait plus … Qu’en favorisant la richesse nous allions tous devenir un peu plus riche …

Peuple, privé d’une révolution raisonnable par une opposition divisée et stupide …

Peuple à qui il ne reste maintenant que les ruines entassées des révoltes fragiles, désorganisées, dépourvues du sens d'une idéologies et pleine d'ingratitudes … 

Et puis, pour ne plus penser à cette guerre intérieure, nos dirigeants ont voulu célébrer les soldats de la Grande guerre, comme si une guerre pouvait s’appeler Grande …

Elle fut longue et surtout inutile … 

Les gouvernements de l’époque, restés confortablement à l’arrière, ont fait massacrer des millions d’agriculteurs,  d’éleveurs, d’ouvriers, et quelques poètes aussi …

Les gouvernements actuels célèbrent les chefs de guerre de ce massacre …

Des chefs incompétents pour la plus part dont la stratégie consistait bien souvent à lancer les petits soldats à l’assaut tant il en restait, et il n’en resta pas des masses …

L’un de ces stratèges, un peu plus tard de cette triste histoire, dirigea notre état, acceptant la folie despotique et raciste de l’occupant, plia sous les demandes de déportation de masse ; et même, déporta des enfants que l’occupant ne réclamait pas …

Nous Voilà de nouveau bien, notre président voulut, indistinctement, célébrer ce triste maréchal, qui  pourtant n’est plus maréchal ; car déchu pour haute trahison et frappé d’indignité nationale … Heureusement pour notre nation et pour notre histoire, face à de nombreuses protestations, cette idée présidentielle honteuse fut retirée …