Revue de Presse du 27 janvier 2018 : Un espace bien pensé …

Un Univers, grand, en fait immense, et rempli de si peu de matière …
Une sorte de vaste espace ponctué, de ci de là, par quelques minuscules grains de matière très chaude regroupés dans de brillantes petites étoiles qui elles-mêmes, insupportable solitude, se regroupent aussi en nébuleuses dans lesquelles quelque 200 milliards d’entre-elles, formant de longs bras en spirales, tournent et dansent  autour d’un centre dense …

Et de ces gigantesques regroupements d’étoiles, il s’en trouverait environ 200 milliards ; mais nous parlons ici de l’Univers visible par nos puissants télescopes ; pour le reste …

Un espace, vers lequel on se tourne parfois pour quelques rêves étoilés, et que de longues et discrètes ondes gravitationnelles peuvent faire vibrer tendrement …

Venues de collisions brutales, arrivées de très loin, ces déformations de l’espace restent, toutefois bien heureusement, imperceptiblement pour nos sens et nos constructions ; seules notre raison pouvait les penser …

Car, en effet, ces ondes gravitationnelles sont de bien étranges vibrations de l’espace puisqu’elles n’ont nullement besoin de support pour se déplacer …

Et pour pouvoir les imaginer, l’Univers allait devoir construire et faire fonctionner une machine à penser étrange et compliquée …

Il se trouva que autour de quelques étoiles tournèrent de toutes petites boules chaudes que ce manège incessant       et rapide allait lentement rafraichir et humidifier un peu …

Les planètes, où, nous habitons et qui, nous le savons maintenant, de sont pas plates …

Il se trouva encore que, parfois, à la surface de quelques-unes, rares, de ces planètes, la matière, assistée par l’électricité, encore des ondes, allait produire des organismes capables de capter de l’énergie et de s’en servir pour grossir, se nourrir, aimer et même bouger un peu …

L’évolution faisant son petit bonhomme de chemin, cette végétation allait trouver des méthodes pour se reproduire, puis pour s’animer, courir, sauter et devenir animale …

Toutes ces activités devant pouvoir se contrôler, il fallut à ces bestioles très animées une pensée pour organiser, prévoir, se souvenir, choisir, séduire et autres nécessités …

Et la concurrence, à l’intérieur des espèces, et entre espèces, étant dure et rude, cette pensée allait devenir de plus en plus élaborée : la communication et la mise en commun du savoir seront la résultante, pour quelques rares espèces, de cette longue élaboration des structures de la pensée …

Arriveront, le langage par la parole et les mathématiques qui permettront la connaissance et la compréhension, évidemment partielles, de cet Univers immense       et même la prévision, par quelques savants raisonnables et rêveurs d’étoiles de ces déformations de l’espace par nos fameuses ondes gravitationnelles puis, un siècle plus tard de la découverte de celles-ci grâce à des appareils d’une grande perfection, d’une immense précision : donnant ainsi la preuve que la nature avait construit patiemment une machine étrange capable de comprendre la nature …

 

 

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